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Collège Claude Debussy
Collège Claude Debussy
La Guerche-sur-l’Aubois

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Les 3èmes sur les traces de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah
Sortie scolaire du vendredi 19 mars 2021 à Orléans et Pithiviers
Article mis en ligne le 8 avril 2021

par L. Martin-Douyat

Malgré le contexte sanitaire, les 3èmes A, B et C ont pu effectuer le vendredi 19 mars 2021 leur 1ère sortie scolaire de cette année pas comme les autres, sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.

Accompagnés par leur professeure d’Histoire-Géographie Laurène Martin-Douyat, organisatrice, et par Mme Château, Mme Marcelot et M. Linder, les élèves se sont rendus à Orléans et Pithiviers pour 2 visites en extérieur.

Nous avons été guidés durant toute la journée par le personnel du Musée-Mémorial des Enfants du Vél d’Hiv, malheureusement fermé.

Matinée à Orléans :

Nous avons parcouru le centre ancien de la ville, à la découverte des traces de la guerre et de l’Occupation.
A chaque étape, les guides présentaient les bâtiments ou lieux avec un rapide historique et le destin du lieu pendant la guerre, tout en interrogeant les élèves pour réactiver leurs connaissances (vocabulaire, dates...). Ce qui a été très intéressant fut l’utilisation de photographies et de reproductions d’archives, montrées par les guides au fur et à mesure.

devant la maison d’une famille juive : seul un enfant a survécu à la Shoah, ses parents et grands-parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz
Le guide montre une photo d’un immeuble détruit par les bombardements des Alliés en 1944, devant l’actuel immeuble reconstruit
Devant un orphelinat d’Orléans dont la directrice a sauvé 3 fillettes juives de la déportation
Devant la statue de Marianne d’Orléans, qui date d’après-guerre. l’ancienne statue, en bronze, a été déboulonnée par les Allemands pour être fondue

Après-midi à Pithiviers :

L’après-midi s’est poursuivi à Pithiviers, sur le site de l’ancien camp d’internement géré par l’administration française. Plusieurs milliers de Juifs – hommes, femmes et enfants – y furent enfermés par les gendarmes français sur ordre des Allemands, entre 1941 et 1943, avant d’être déportés et assassinés à Auschwitz. Il ne reste plus aujourd’hui que l’ancienne infirmerie du camp et la gare.

devant l’ancienne gare de Pithiviers (bientôt un musée), l’une des dernières gares de déportation de France encore debout
l’ancienne infirmerie du camp de Pithiviers, seul bâtiment du camp encore debout (aujourd’hui ce sont des logements)

Là aussi, les guides ont utilisé des photos d’archives pour montrer aux élèves le trajet des déportés entre le camp et la gare, et pour faire comprendre l’horreur du quotidien dans les baraques en bois du camp. Nous avons effectué à pied le trajet des déportés entre la gare et le camp.

devant le silo à côté de l’ancien camp, nous voyons le chemin suivi par les déportés vers la gare de Pithiviers


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