Du trois au neuf décembre se sont tenues, au collège Claude Debussy, des projections-débats dans le cadre du festival Alimenterre. L’objectif de ce festival est de sensibiliser largement aux bienfaits de l’agriculture raisonnée mais aussi à l’intérêt de repenser notre mode de consommation.
Deux films documentaires ont ainsi été montrés à une centaine d’élèves toutes classes confondues : Le Champ des possibles de Marie-France Barrier (2017), ainsi que La Planète Lait d’Andreas Pichler (2017). Le premier film présentait l’agriculture biologique d’un point de vue humain et économique. La Planète Lait a montré deux types de productions laitières : une industrielle, autant difficile à soutenir pour les paysans que pour les bêtes ; et une plus familiale avec un petit cheptel de vaches et une approche plus respectueuse de l’environnement et des animaux.
Il s’est dégagé de ces séances plusieurs constats. L’agriculture industrielle et intensive nuit à la nature, au bien-être des animaux réduits à l’état d’objet et affaiblis par la sélection génétique ainsi que par la demande de rendement toujours plus pressante ; mais elle nuit aussi aux agriculteurs eux-mêmes qui croulent sous le poids du travail et n’arrivent pas à survivre, économiquement parlant.
L’agriculture durable, qu’elle soit biologique ou non, respecte d’avantage la nature et les bêtes qui retrouvent ainsi un quotidien plus proche de leurs besoins primaires. Les paysans, quant à eux, sont gratifiés, d’un point de vue économique, de la qualité de leur production soucieuse de préserver la santé de chacun. Ainsi, cette dernière alternative, l’agriculture durable, semble être la solution à beaucoup des problèmes soulevés dans les documentaires.
Les élèves se sont montrés sensibles à cette question du développement durable dont ils sont pour la plupart familiers et qu’ils continueront de penser tout au long de l’année scolaire et ce, grâce à diverses activités proposées par le collège. Cette mission est à poursuivre, car le caractère crucial de la problématique environnementale n’est pas encore tout à fait assimilé par les élèves qui ne se sentent pas directement impliqués par des questions touchant à l’agriculture par exemple.
Or, notre avenir est intimement lié à la santé de la planète qui ne saurait être préservée qu’en limitant notre impact sur celle-ci. La perspective écologique est donc la meilleure des réponses possibles. La sensibilisation et le changement de nos pratiques commencent alors dès maintenant avec les collégiens et les élèves des écoles primaires, responsables et citoyens de demain.